Ke ou l’engagement citoyen

Aujourd’hui nous avons le plaisir d’accueillir et d’inaugurer le premier épisode du Podcast Diapason où nous accueillons Ketakandriana Rafitoson : – Executive director chez Transparency International – Citoyenne engagée avec un parcours ponctué par de magnifiques initiatives comme YTD, Wake UP Madagascar… Et quel épisode 😀! Un engagement de longue date qui ne s’est jamais arrêté depuis ses années lycée jusqu’à présent. Elle y évoque ses combats, ses convictions, ses aspirations autour de : . La quête de la justice sociale, . Le Vivre ensemble, . La lutte contre la corruption . Les sujets ne manquent pas ! Beaucoup d’inspiration ! ✈️ Sans plus tarder, je laisse place à ma conversation avec Ke et vous souhaite une bonne écoute. Les associations & initiatives de Ke : – Liberty 32 : https://www.nocomment.mg/liberty-32-la-democratie-nexiste-pas-a-madagascar/ https://www.linkedin.com/company/liberty-32-madagascar/ – Wake UP Madagascar : https://afrikki.org/portfolio-posts/wake-up/ – WYLD : Women & Youth League for democracy : https://hrf.org/women-at-the-forefront-of-democracy-mobilizing-women-and-youth-in-madagascar/ – LIANA (Learning Initiative Aiming at Nonviolent Actions) : https://www.nonviolent-conflict.org/contributor/ketakandriana-rafitoson/ Ouvrages cités : Why nations fail écrit par l’économiste américano-turc Daron Acemoğlu du Massachusetts Institute of Technology et le politologue James A. Robinson de l’université Harvard qui est paru en 2012. Quiet: The Power of Introverts in a World… by Cain, Susan  

MANSSAH : Qui pour changer l’Afrique ?

Depuis quelques années un nouveau discours s’établit en termes d’analyse des difficultés de développement des pays africains et en particulier des pays issus de la colonisation française. Depuis les indépendances des pays africains dans les années 1960, les modèles politiques, administratifs, éducatifs, juridiques, de croissance et de développement largement mis en œuvre ont été des modèles importés/calqués de l’Occident développé. Ces modèles conçus par des sociétés occidentales, avec des cultures et des histoires de développement économiques et politiques avec leur passé de guerres, de luttes sociales différentes de celles des sociétés africaines s’avèrent désormais complètement inadaptées. L’inadéquation de ces modèles, aggravée par les injonctions des institutions internationales, a probablement contribué aux problèmes de corruption, de népotisme et de mauvaise gouvernance que connaissent ces pays avec leur lot de conséquences sociales : pauvreté, montées des inégalités, instabilité politique, dégradation de l’environnement. Les pays africains sont de fait confrontés à des défis spécifiques qui ne sont pas pris en compte par les modèles importés qui ne sont pas conçus pour répondre aux défis que constituent dès lors la pauvreté, les inégalités, les conflits récurrents, la dégradation de l’environnement et le changement climatique. Les modèles importés ne sont pas nécessairement conçus pour répondre à ces défis. Il est nécessaire et urgent de repenser de nouveaux modèles et de nouvelles relations Nord/Sud plus à même de tracer la voie et l’ambition d’un développement à la hauteur de nos ressources et de nos potentiels. En ce sens, l’émergence d’un discours critique sur ces modèles importés est un signe positif. Il montre que les Africains sont conscients des problèmes que ces modèles posent et qu’ils sont prêts à chercher des solutions adaptées à leurs besoins.  

2ème conférence/Table ronde : Quel progrès, quel modèle de développement pour Madagascar ? (Verbatim)

Verbatim Retrouvez, sous forme écrite, les échanges entre nos panélistes. Bonne lecture !   Le panel d’experts était constitué de : Andriamandranto Ralison, Fare Yohann, Rafitoson Ketakandriana, Ranaivoson James, Sanokho Bamadi,   Chacun apportant un regard précieux dans les domaines de l’économie, de l’environnement, de la gouvernance, de l’éducation, et du développement local. Cette initiative DIAPASON veut permettre d’engager les prémices d’une réflexion cruciale et de susciter des débats constructifs pour éclairer l’avenir du développement de Madagascar. Télécharger le Verbatim (pdf)

2ème conférence/Table ronde : Quel progrès, quel modèle de développement pour Madagascar ? (Vidéo)

ABSTRACT La conférence « Quel progrès, quel modèle de développement pour Madagascar : Réflexions Pluri-acteurs », a abordé les défis cruciaux de développement auxquels Madagascar est confrontée en posant la question : les modèles de développement traditionnels en vigueur sont-ils réellement adaptés à notre nation insulaire ? Cette conférence pluri-acteurs a rassemblé un groupe diversifié d’experts, dont des spécialistes de la finance et du développement durable, des spécialistes du développement local, des politologues, des sociologues, et des représentants de la société civile pour entamer une réflexion sur un nouveau paradigme d’un développement adapté à Madagascar.   Le panel d’experts était constitué de Andriamandranto Ralison, Fare Yohann, Rafitoson Ketakandriana, Ranaivoson James, Sanokho Bamadi,   Chacun apportant un regard précieux dans les domaines de l’économie, de l’environnement, de la gouvernance, de l’éducation, et du développement local. Cette initiative DIAPASON veut permettre d’engager les prémisses d’une réflexion cruciale et de susciter des débats constructifs pour éclairer l’avenir du développement de Madagascar.

2ème conférence/Table ronde : Quel progrès, quel modèle de développement pour Madagascar ? (Save the date)

ABSTRACT CONFERENCE DIAPASON DU 12-10-23 La conférence « Quel progrès, quel modèle de développement pour Madagascar : Réflexions Pluri-acteurs », prévue pour le 12 Octobre 2023 à l’Espace Bernanos à Paris, propose d’aborder les défis cruciaux de développement auxquels Madagascar est confrontée en posant la question : les modèles de développement traditionnels en vigueur sont-ils réellement adaptés à notre nation insulaire ? Cette conférence pluri-acteurs rassemblera un groupe diversifié d’experts, dont des spécialistes de la finance et du développement durable, des spécialistes du développement local, des politologues, des sociologues, et des représentants de la société civile pour entamer une réflexion sur un nouveau paradigme d’un développement adapté à Madagascar. Les objectifs principaux de la conférence sont les suivants : Remettre en question de manière constructive les modèles de développement actuellement en place à Madagascar. Initier une exploration des spécificités malgaches, en mettant en lumière les aspects culturels et sociaux du pays, et réfléchir à la manière dont ils pourraient influencer la formulation de nouvelles approches de développement.   Les thèmes de discussion de la conférence incluront : La culture malgache comme fondement du développement : Comment intégrer les valeurs culturelles malgaches dans un modèle de développement durable ? Préservation de l’environnement et développement économique : Comment concilier la protection de la biodiversité de Madagascar avec son développement économique ? Gouvernance et participation citoyenne : Comment promouvoir une gouvernance transparente et inclusive pour un développement équitable ? Éducation et innovation : Comment repenser l’éducation pour préparer la jeunesse malgache aux défis du 21e siècle ?   Le panel d’experts sera constitué de Andriamandranto Ralison, Fare Yohann, Rafitoson Ketakandriana, Ranaivoson James et Sanokho Bamadi, chacun apportant un regard précieux dans les domaines de l’économie, de l’environnement, de la gouvernance, de l’éducation, et du développement local. Cette initiative DIAPASON veut permettre d’engager les prémisses d’une réflexion cruciale et de susciter des débats constructifs pour éclairer l’avenir du développement de Madagascar.   Notez le rendez-vous : JEUDI 12 OCTOBRE à 19H30 à l’Espace Bernanos (4 Rue du Havre, 75009 Paris). Réservez vos places sur : > https://urlz.fr/nMFb <

MANSSAH : Quel progrès, quel modèle de développement pour Madagascar (Afrique) ?

« Au moment où le monde tel que pensé et imposé par les vainqueurs au lendemain de la seconde guerre mondiale montre son obsolescence, où le reste de la planète s’organise pour un nouvel ordre mondial, l’Afrique se doit plus que jamais d’être présente, de faire valoir son modèle, de ne pas être absente, d’occuper la réelle place qui est la sienne. Au delà des nécessaires dénonciations et critiques des violences et qui nous ont été faites, des injustices dont nous sommes toujours victimes, il est urgent que nous fassions valoir notre point de vue, notre vision du monde. La critique ne saurait constituer notre projet. Nous devons travailler à le concevoir. » Ce propos de Alain Foka, qu’il publie dans une chronique de MANSSAH, fait strictement écho aux questions que pose Diapason quant au développement de Madagascar. La vidéo ci-après qui compile des analyses, des avis d’entrepreneurs, de chercheurs, de politologues, de journalistes africains ou non africains, enrichis d’une contextualisation historique et économique, s’avère d’une richesse et d’un intérêt absolus. Bonne lecture à tous

Diaspora Malagasy : portrait, compétence et engagement (Vidéo)

ABSTRACT Restitution au grand public de l’étude sur le profilage des compétences de la diaspora Malagasy en France et en Suisse.   Le panel d’experts était constitué de : Mireille Razafindrakoto, Agathe Randrianarisoa, François Roubaud, Jean-Michel Wachsberger,

Lettre de Rainilaiarivony (Prime minister) adressée au secrétaire d’état des États-Unis, Frédérick Frelinghuysen – 20 Mai 1884 (MDG)

Abstract Voici une lettre datée du 20 mai 1884. Rainilaiarivony, Premier Ministre de l’époque en est l’auteur et elle est adressée à Frederick T. Frelinghuysen, Secrétaire d’Etat des Etats-Unis d’Amérique avec lesquels, faits peu connus, Madagascar avait déjà établi/conclu des accords d’entente commerciale.  Parmi les lois citées, celle de la règle de l’octroi des terres ainsi que des baux. Sujets décidément récurrents et ô combien d’actualité en ces temps de conquête.  Contexte par ailleurs fort intéressant où Madagascar – encore indépendant – se retrouve d’ores et déjà aux prises des différentes puissances occidentales/coloniales de cette période. Au fur et à mesure de la lecture des événements relatés selon la version de Rainilaiarivony, certains pointillés se relient et la chronologie des événements donne à voir la complexité des engrenages politiques de cette époque mais qui restent, somme toute, d’actualité.   –§–     Documentation : Soamiely Andriamananjara

Emigration, Immigration et développement …

Les mouvements migratoires ont, c’est un truisme, des conséquences majeures sur les économies tant des pays d’origine que des pays d’accueil. Les pays d’origine tirent des bénéfices des mouvements de migration de leurs population tels que, en particulier : Les transferts de fonds (stimulation de la croissance économique par l’investissement et la consommation), L’acquisition de compétences et de connaissances au sein des pays d’accueil à mettre en œuvre ensuite dans leur pays d’origine etc… Les pays d’accueil du Nord,  c’est un fait, ont des problèmes de démographie : baisse de la natalité, besoin de compétences spécifiques, vieillissement de la population…  C’est en ce sens que nous avons pu voir l’ouverture de politiques d’immigration forte (cf. Merkel – Fin 2019) ou d’immigration choisie pour remédier aux manques de main d’œuvre ; il en est de même pour le Canada, les États-Unis et d’autres pays. Au-delà des discours classiques de rejet de l’immigrant, certaines thèses transforment la parole xénophobe du « Restez chez vous ! » issue du discours des partis de l’extrême droite, par un « Vous contribuerez mieux au développement de votre patrie en restant chez vous !». Bonnet blanc ou blanc bonnet ? On ne s’y méprend pas bien-sûr :  la formulation a changé mais le fond reste le même. Cependant, c’est une thèse qui, au bout du compte, peut véritablement avoir du sens en termes d’enjeux de développement pour les pays d’origine : Et si on avait la possibilité et la capacité de garder nos intellectuels, nos ingénieurs, nos entrepreneurs, nos étudiants plein de promesses, nos familles ? Le ferions-nous pour bâtir une nation forte et pérenne ? Ceci dit, la fable avec les bonbons est bien amenée et bien venue, pour illustrer l’écart entre les niveaux de perception des enjeux et des intérêts des mouvements migratoires du Sud vers le Nord.    

The Covid effect translated into GDP per capita growth -annual %- (US)

The bullwhip effect is a supply chain concept ; small fluctuations in demand can have a larger fluctuations at the end of the chain. The effect is named after the physics involved in cracking a whip. When the person holding the whip snaps their wrist, the relatively small movement causes the whip’s wave patterns to increasingly amplify in a chain reaction. The less resilience a country has, the more that country experiences the effects of change.        

Comité de Rédaction