Quelles sont les priorités à traiter en termes de santé publique ?
Au regard de la faiblesse des ressources et de l’étendue du territoire, sur la base de quels indicateurs doit on caractériser ce qui doit être pris en compte prioritairement ? Comment mesurer, au-delà de l’urgence et de la gestion de la précarité, l’efficacité et la durabilité des interventions et l’optimisation des moyens ? Quels sont les retours d’expérience qui permettraient de choisir ces indicateurs et fixer ces objectifs ?
Comment anticiper les crises sanitaires ou épidémies telles qu’on les a connues (VIH, Peste, Rougeole, Covid) et mieux gérer leurs conséquences ?
Quelles sont les leçons qui doivent être capitalisées de ces crises sanitaires ? Dispose-t-on de retours d’expériences en termes de mise en place de plans d’urgence et de systèmes de surveillance qui permettront d’améliorer la préparation et la réponse à ces crises ?
Que faut-il faire pour améliorer et/ou changer le système de santé afin d’assurer l’accès du plus grand nombre aux soins de qualité ?
Dans le cadre d’une politique générale de santé établie (priorités, objectifs, indicateurs), quels sont les moyens et les méthodes nécessaires pour répondre aux enjeux ? Existe-t-il des retours d’expériences novatrices réussies ?
Comment répondre au triple défi de lutte contre le réchauffement climatique, de préservation de l’environnement et de développement d’une économie et d’une agriculture résilientes ?
Comment être plus efficient dans la réponse aux enjeux cruciaux de conservation de la biodiversité, de lutte contre la déforestation, de régulation de l’exploitation forestière ? Comment articuler éducation environnementale, sensibilisation des communautés locales et développement des populations ? Comment mieux assurer la promotion d’un Développement véritablement Durable et d’une agriculture résiliente et garantir la sécurité alimentaire des populations.
Quels sont les éléments qui peuvent menacer le tissu social malgache ?
Quelles sont les initiatives qui peuvent permettre d’éviter la polarisation de la société et la perte de confiance envers les institutions ? A quoi doit-on prêter vigilance pour éviter tensions sociales, conflits et divisions entre nos différentes communautés ? Comment faire de la Culture l’outil de renforcement du tissu social et de la cohésion communautaire ? Comment fixer de nouvelles initiatives qui peuvent reconsolider notre tissu social ?
Quelle valeur accorde-t-on réellement aujourd’hui au mot « Fihavanana » dans la société malgache ?
Existe-t-il une définition intrinsèque et universelle de la notion de « Fihavanana » ? Fihavanana et modernité : y-aurait-il hiatus ?
Comment préparer la jeunesse, majoritaire et dépositaire de l’avenir pour qu’elle s’épanouisse dans le développement de la Grande Ile ?
Quelles sont les caractéristiques d’un citoyen épanoui et responsable ? Quels sont les moyens pour transformer positivement la société ? Sur quels critères les évaluer ? Sait-on caractériser, valoriser et capitaliser au mieux les initiatives les plus efficientes et les plus porteuses de changement ?
Quels sont les sujets à aborder avec les jeunes et les moins jeunes, pour qu’ils puissent envisager de nouveaux modèles de développement ?
Comment explorer des voies d’approches novatrices ? Comment encourager leurs capacités d’innovation sociale ? Comment favoriser leur engagement dans la vie politique et leur capacité d’influencer les décisions de développement ? Comment optimiser leur prise en compte des communautés locales ?
Au regard des crises actuelles, quels sont les leviers économiques déterminants à identifier ?
Comment construire une vraie stratégie de développement économique inhérente à la situation et au contexte particulier du Pays ? Au-delà des schémas classiques et habituels, peut-on réinventer des stratégies et innover en termes de programmes et d’initiatives ?
Quelles mesures devrait-on prendre pour protéger les entreprises, notamment les PME ?
Comment caractériser la solidité et la capacité de résilience des entreprises malgaches (notamment à la lumière de la crise sanitaire) ? Les programmes de relance budgétaires se sont-ils révélés adaptés et /ou innovants ? Faut-il mettre en place d’autres outils et mesures et quels peuvent-ils être ?